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← articles plus anciens 29 juin 2017 , par sylvie chayette deux places à gagner pour le longines paris eiffel jumping ! le foot les avait délogés l’année dernière mais ils reviennent et au pied de la tour eiffel. le longines paris eiffel jumping revient cette année pour sa 4 e édition sur le champ de mars du 30 juin au 2 juillet. et c’est un spectacle qui mérite le détour, amateurs de jumping ou novices : c’est du grand sport ! la proximité avec les plus grands cavaliers du monde est magique et cette année santi serra viendra également montrer comment il sait chuchoter à l’oreille de chevaux et dresser en liberté. le concours fait désormais partie du circuit créé en 2006 par jan tops, ancien cavalier international. un peu à l’image de la formule 1, quinze étapes composent ce circuit, dont cannes, monaco, rome, doha, berlin ou londres. l’année dernière le suédois rolf goran bengtsson et casall remportaient le premier prix. mais surtout à la tête de tout cela, il y a une femme, virginie couperie-eiffel, descendante du grand gustave. une femme de tête, une femme de cheval, qui connaît la terre entière mais est attachée plus que tout à sa terre de château bacon dans le sud ouest, où elle élève ses chevaux. elle a répondu à un petit questionnaire de proust axé chevaux, l’occasion de rappeler pompom à son doux souvenir… pour gagner les places, en commentaires, le nom de votre premier poney, cheval et le reste suivra. les places sont pour la première session (2 places samedi 1er juillet de 9h30 à 16h) . le nom de votre premier cheval ? … pom pom mon poney mon ami. je l’aimais comme un frère il m’a accompagnée toute mon enfance. votre premier souvenir sur quatre jambes ? … jetée par terre, une petite ponette sur laquelle je mettrai 30 minutes pour monter dessus et à peine en selle me j’étais par terre. inlassablement, je remontais ! votre premier concours ? avec pom pom, déguisée en petit page, je faisais l’animation au jumping de bordeaux. j’accompagnais la remise des prix. l’année d’après, je montais dans l’épreuve poney votre pire souvenir ? ma chute avec orchestre dans la finale les championnats de france. dans le bidet. fabuleux petit cheval qui m’a donné bien des satisfactions après ! votre premier prof ? mon père qui nous appris avant tout l’amour des chevaux. votre allure ? plein galop. votre rituel de détente ? streching, petit trot, petit galop, accélération galop rassemblé. quelques sauts. récupération, un oxer, un droit en enchaînant. et… en piste ! votre rituel avant d’entrer en piste ? garder l’énergie, la connexion établie pendant la détente, au pas rênes tendues. vérifier le sanglage. répéter le parcours et chaque action à faire. regarder le cavalier d’avant. dernier échange avec l’entraîneur. fermer les écoutilles et me plonger dans mon cheval : sentir, ressentir, interpréter. si vous étiez un autre sport ? le tennis. votre maître dans la vie réelle ? le pape françois. votre maître dans la fiction ? mère thérèsa. votre refuge ? ma terre dans la campagne bordelaise en bordure de la dordogne. votre qualité principale ? la gentillesse. votre défaut ? l’impatience. votre totem ? la tour eiffel tout simplement !!! votre devise ? dans l’action la solution. et celui de ma mère : nous n’avons qu’un seul devoir celui d’être gai. publié dans non classé | 8 commentaires 26 juin 2017 , par sylvie chayette emmener son cheval en week-end à deauville deauville, c’est les planches et deauville, c’est les chevaux. la normandie est un des territoires de france qui regroupe le plus grand nombre d’équidés au mètre carré. et dès l’entrée de la station balnéaire, un très grand hippodrome annonce la couleur. c’est aussi à deauville qu’ont lieu chaque année les ventes de yearling, les chevaux de course à plusieurs millions d’euros. c’est enfin près de deauville que vivent plusieurs des meilleurs cavaliers de saut d’obstacles dont patrice delaveau, kevin staut ou pénélope leprevost. a côté de cela, deauville vit du tourisme de luxe, mené avec un quasi monopole par le groupe barrière, qui détient le casino de la ville et trois des plus beaux hôtels. la grande idée est que ces hôtels se sont associés au pôle international du cheval pour proposer une formule « all inclusive », qui propose de passer un week-end dédié au bien-être à la fois du cheval et du cavalier. les non-propriétaires ne sont pas en reste puisque la formule s’applique à tous les cavaliers. et c’est une grande réussite. l’offre devrait exister plus souvent et pour des budgets plus modestes. mais en ce qui concerne deauville, on peut difficilement rêver mieux. pour les heureux propriétaires, le pôle international du cheval réserve un traitement de roi à l’équidé. des installations ultra modernes, gigantesques. deux grands manèges au sol fibré, des écuries coupant les vents dominants avec deux ouvertures pour les box (côté extérieur et côté intérieur). la literie, comme le lit king size du palace choisi (hôtel du golf, hôtel royal ou normandy), de l’ultra confort : moelleuse mais pas trop, paille ou copeaux selon les préférences de l’étalon noir. petite parenthèse humaine : les trois hôtels sont associés au très chic club de yoga parisien, le tigre, et surtout propose des spas hors norme. si c’est votre dada (ahahaha), il faut foncer particulièrement au normandy. dans les mains d’un ou d’une des thérapeutes, même les plus récalcitrants seront convaincus. c’est au-delà du massage. on ressort avec une sensation de détente et de bien-être inégalée. c’est cher, mais hors catégorie. pour les muscles fatigués des cavaliers, c’est plus que recommandé. le cheval, lui, profitera peut-être d’une douche solarium, du marcheur et surtout de ses repas de granulés ou floconnées première classe. il serait quand même dommage de ne pas se remuer un peu avec comme guide odile nolet, instructrice au centre équestre du pôle. un caractère affirmé et inhabituellement à l’écoute des chevaux et plus rarement encore des cavaliers. elle l’explique très clairement : elle vous prend « là où vous en êtes » et vous emmène « un peu plus loin » . obstacles, travail sur plat, en main, tout est possible. même si on déteste les chevaux d’ailleurs… « on cherche ensemble des solutions facilitantes.» odile apprendra alors patiemment à observer le cheval, à comprendre son langage, ses peurs, ses particularités physiologiques, assez pour, au bout de quelques heures, en faire son ami. « c’est un moment de détente, dit odile, où on privilégie le surpassement de soi ». beaucoup de femmes reprennent l’équitation après avoir pratiqué adolescentes. dans ce cas « je cherche à leur faire retrouver leurs sensations d’antan. » une chose est certaine : vous ne vous ferez pas hurler dessus, sauf demande – rare – on ne vous imposera pas une heure de trot assis. « les gens qui vont vers ce produit ont besoin d’un break. je le respecte et le comprends très bien. » les chevaux du club sont très calmes, à l’écoute et bien dans leur tête. si le niveau le permet, on peut également faire quelques foulées sur la plage, aux heures autorisées, ou sur la piste de galop à proximité. côté humains, si l’expérience détente ne suffit pas, et qu’il vous reste deux grammes d’énergie le soir, barrière a repris le concert de la « folie douce », déjà présent dans des stations de sport d’hiver : dîner-spectacle, ici sur la plage avec des artistes de qualité. mais boire avec modération ou la séance d’équitation du lendemain risque d’être en-deçà des espérances. dernier petit détail délicieux, si vous choisissez ce forfait « échappée belle », vous serez accueillis dans votre chambre avec un cake à la banane, spécialité du normandy et pour crin blanc, une cagette pleine de pommes et de carottes. pourvu que ça donne également des idées aux autres. forfait « echappée belle », hôtel barrière du golf deauville**** à partir de 266 € la nuit, hôtel barrière le royal deauville ***** à partir de 336 € la nuit, hôtel barrière le normandy deauville**** à partir de 346 € la nuit. informatio